Ni noir ni blanc, gris.

Publié le par Chouette et chouette

A lire les articles jusqu'à ce jour on pourrait croire que j'étais perdue, errante dans une vie inconnue et LUI le vilain méchant.

Évidemment ce n'est pas la réalité.

Si j'apprenais doucement, à petits pas ce qu'était le vie du " dehors ", enfin, une certaine vie, LUI était aussi largué que moi. De manière toute différente. Il s'était créé un monde avec des boules quiès dans les oreilles, des lunettes noires et s'éclatait au foot. Comment faire autrement avec des parents qui ne s'aimaient pas, avec lesquels toute discussion, dialogue étaient hors jeu ?

Et nous recopions ce schéma, sans nous poser de question, restant chacun dans notre bulle, malheureux, crispés, analphabètes du bonheur.

L'école des parents, Dolto, et bien d'autres référents qui pouvaient nous aider nous étaient totalement inconnus.

L'un et l'autre accrochés à notre imaginaire irréel, enferrés dans des mensonges qui nous avaient été transmis par des parents eux-mêmes ensevelis dans des héritages trans-générationnels dont ils ne savaient pas que l'on pouvait se défaire, refuser.

Nous étions trois, bientôt quatre, ballotés par tout, sauf nos volontés individuelles et de couple.

Jamais nous n'avions discutés de nos choix de vie,  nous n'en avions pas encore !

Jour après jour nous nous enfoncions dans un magma de douleurs, d'ignorances de nous-mêmes et de l'autre.
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I
Après coup, quelle lucidité...<br /> <br /> Ignorer jusqu'à l'étendue de sa propre ignorance !<br /> <br /> Mazette !<br /> <br /> Même Gabin, avec sont "la seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien" ne t'a pas aidé ?<br /> Il faut dire que c'était au soir de sa vie.<br /> Et ça n'en avait que plus de force !
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C
<br /> La tête dans le guidon... et des ampoules plein les mains !<br /> <br /> <br />